La SQ a rappelé le rôle de ses services d'appels d'urgence en diffusant une vidéo. S'ils sont engorgés depuis plusieurs jours, c'est dû aux dénonciations abusives ou «farfelues » en lien avec la COVID-19 que les citoyens peuvent parfois faire lors de ces appels. 

« Il faut dénoncer les rassemblements intérieurs et extérieurs mais il ne faut pas tomber dans la paranoïa », résume le sergent Jean-Raphaël Drolet dans la capsule, avant de lister les comportements à adopter lorsque l'on appelle la police au sujet de la COVID-19.

Des appels et interrogations fréquentes sur les points de contrôles sont l'autre source de blocage des lignes téléphoniques. Le sergent Drolet explique qu'aucune réponse ne sera donnée par téléphone à ce sujet: c'est une fois sur place que les gens pourront voir avec le policier. Pour rappel, de nombreuses régions du Québec sont accessibles uniquement pour des besoins essentiels. « Dans le doute, on s'abstient », conclut le sergent.