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Politique fédérale

Des libéraux menacent de voter contre la réforme des langues officielles

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15 février 2023
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Par La Presse Canadienne

Des députés libéraux de la région de Montréal menacent de voter contre le projet de loi C-13 qui vise à moderniser la Loi sur les langues officielles.

Le ministre des Relations Couronne-Autochtones, Marc Miller, a emboîté le pas à son collègue député de Mont-Royal, Anthony Housefather, et jeté un doute sur la façon dont ils se prononceront lorsque le projet de loi parrainé par leur propre formation politique sera mis aux voix.

«Voterez-vous en faveur du projet de loi C-13?», s'est fait demander mercredi M. Miller à son arrivée à la réunion du caucus libéral. «Vous allez voir en temps et lieu», a-t-il d'abord répondu.

M. Miller a reconnu que le projet de loi est effectivement une promesse électorale, mais ce qu'il appuyait, c'est «la loi qui a été présentée au comité». Or, le gouvernement est minoritaire et «ne contrôle pas la donne nécessairement», a-t-il dit, en expliquant que certains amendements du Bloc québécois et du Parti conservateur «minent complètement l'esprit de la loi».

Mardi soir, Anthony Housefather a indiqué qu'il y a une «ligne rouge» qu'il ne franchira pas, soit d'appuyer un projet de loi qui donne «un effet substantiel» à la Charte de la langue française du Québec.

«Si ces amendements restent dans le projet de loi C-13, c’est sûr que je ne peux pas appuyer C-13, mais j’attends parce qu’il y a des options pour amender C-13», a-t-il dit.

M. Housefather a alors expliqué qu'il espère que le projet de loi soit amendé par la Chambre des communes en troisième lecture.

Lorsque questionné mercredi matin à savoir si l'ensemble du caucus québécois votera de la même façon sur C-13, le lieutenant libéral pour le Québec, Pablo Rodriguez, a offert un «j'espère».

«C’est normal qu’il y ait des discussions, mais le projet définitivement qu’il va passer, a assuré M. Rodriguez. C’est un très bon projet de loi. C'est un très, très bon projet de loi.»

Or, il n'est toujours pas clair si les libéraux imposeront une ligne de parti sur ce vote. «Le processus législatif suit son cours. Il n'y a aucune décision de prise», a dit le whip en chef du gouvernement, Steve MacKinnon.

Les libéraux permettent un vote libre, soit dans trois circonstances: lorsqu'il s'agit d'engagements de la plateforme électorale, lorsque cela touche à la Charte des droits et libertés et lorsque c'est un vote de confiance.

Michel Saba, La Presse Canadienne

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